• 99 Rip Curl Heli Challenge in New Zealand
• Vainqueur du King of the hill 99
• Verbier extrême 2000.

S'il fallait choisir un verbe pour le skate, à part skater, peut être que je choisirais "croire", y croire. Mais bon il ne faut pas choisir donc passons.

Un pas dans le skate, un pas dans la vie. A chaque réussite une dose d'assurance supplémentaire, une confiance en soi un peu plus considérable. Persister jusqu'à une, deux, trois victoires sur nous même jusqu'à s'en trouver complètement modifié.
Epater une famille qui fait sa promenade du dimanche après midi en replaquant un petit 50-50 sur une pauvre palette de bois récupérée dans le hangar du quartier. Raaa les gosses et leurs yeux écarquillés parce que "ca s'envole!". La satisfaction obtenue après l'effort illustre parfaitement le réconfort. Grande est la fierté d'avoir assumé la replaque, preuve qu'on a su se positionner méticuleusement, sans le centimètre ou le degré de force en trop qui aurait pu donner une toute autre issue à la chose, en loccurence la chute.
Le courant d'air créé par la relative vitesse qui engendre un peu la même sensation que quand t'es en haut de la première descente d'une montagne russe, sauf que c'est 'juste' un plan incliné que tu descends. Apprendre à se lancer avec toute l'adrénaline que ca comporte. Quel délice que de s'élancer même en étant pas tout à fait sûr de sa reception.

Quel bonheur d'accueillir un gamin de 11 ans dans la grande famille du skate (Utopique?Vraiment...?) et de lui apprendre les rudiments tandis que son sourire s'élargit à chacune de ses poussées. Sentiment de solidarité qui nous envahit, lorsque, au milieu d'une foule d'inconnus frigides à toutes ces barres, ces marches, ces pots de fleurs vidés on croise un autre adepte de ce cher bout d'érable, un de ceux dont le regard divague à la recherche d'une nouvelle pente, d'un nouveau trottoir lisse.
Agréable est l'obsession qui nous poursuit tout le temps, partout. Aller acheter une boite de lait à Shopi et ne pas pouvoir s'empêcher de dire à son frère "matte la barre, imagine x ou y trick!". Dieu que c'est bon d'être passioné, même si ca nous fait dire n'importe quoi.

Vous avez entendu parler du film-documentaire DOGTOWN AND Z-BOYS(2001) (voir article du 16 janvier), mais vous ne l'avez pas vu. C'est con, mais voilà une belle occasion de se rattraper car sort aujourd'hui au cinéma "Les seigneurs de Dogtown" (Lords of Dogtown à l'origine), version plus romancée mais qui me parait bien passionante tout de même. Film réalisé par Catherine HARDWICKE basé sur l'histoire vraie des légendaires Z-boys. Pour parodier Gainsbourg: Sea, sex & skate.


Synopsis par AlloCine;
Dans les années 70, les rues de Dogtown, un quartier de Venice, en Californie, sont le territoire d'un groupe de jeunes qui pour la première fois, transposent les plus spectaculaires mouvements du surf sur le béton. En peu de temps, les Z-Boys deviennent des légendes. Véritables magiciens du skateboard, ils sont à l'origine des sports extrêmes d'aujourd'hui.
Les compétitions se les arrachent, les filles leur tombent dans les bras. Soudain, tout le monde les veut, le sport, le marketing, la pub...
Mais dans ce tourbillon qui voit une passion devenir un business et des ados se transformer en stars, que vont devenir la flamme, la passion, et l'amitié qui les unit ?

voici son site officiel  :   http://www.lod-lefilm.com/